Vacances, toute la beauté de la solidarité
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La campagne vacances du Secours populaire bat son plein

Reportage. L'énergie que le Secours populaire déploie pour que soit respecté le droit aux vacances pour toutes et tous puise dans un de ses combats fondateurs. Dans la clandestinité, durant la Seconde guerre mondiale, ses bénévoles s'organisaient déjà pour emmener les enfants de déportés et fusillés à la montagne. Puis ce furent l'accueil d'enfants dans des colonies ou des familles «de vacances» bénévoles. A des familles entières, le Secours populaire proposa ensuite de bénéficier des apports inestimables des vacances.

Elles sont, assurons-nous depuis si longtemps, des leviers immenses pour retrouver confiance en l'avenir et estime de soi, renouer les liens au sein de la cellule familiale comme avec son entourage et avec le monde. Elles sont, avant tout autre chose, un droit. La loi d'orientation relative à la lutte contre les exclusions le scelle en 1998, confirmant que les vacances garantissent « l'exercice effectif de la citoyenneté ». Les Journées bonheur, les Journées des oubliés des vacances et les séjours d'une semaine voire deux ; les enfants, les ados, les aînés, les personnes en situation de handicap, les familles ; la mer, la campagne, la montagne, un parc de loisirs, un séjour sportif... les bénévoles du Secours populaire font feu de tout bois pour que la joie et les bienfaits des vacances n'oublient personne.

Le rêve concrétisé de Dominique

Ainsi, Dominique, accompagnée par le Secours populaire en Corrèze, après une vie malmenée mais toujours combattive, peut concrétiser un rêve : à 69 ans, elle se baigne dans la mer Méditerranée. Dans ce bain et cet espoir comblé, il y a toute la beauté de la solidarité. Pour Convergence, elle revient sur ce souvenir d'une des plus belles journées de sa vie.
 
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Le chiffre
150 €
permettent d'offrir à 3 enfants une journée de vacances.
(Source : Secours populaire français)
 
Deema, Bassam : paroles de Gaza

Deema, 25 ans, est volontaire à PMRS, le partenaire palestinien du Secours populaire. Bassam, 50 ans, y est quant à lui médecin. Tous deux sont Gazaouis et tous deux nous confient leur témoignage empreint de souffrance et d'espoir, ténu mais vif, malgré tout.
 
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Les « Copain du Monde » collectent pour un bel été

Dans les rues du Mans, les « Copain du Monde » proposent aux passants des limonades bien fraîches. L'occasion d'informer sur la grande proportion d'enfants ne partant jamais en vacances et de collecter des fonds pour offrir des séjours en colonies à des petits qui vivent dans des familles monoparentales. 
 
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Convergence numérique n°131 - Juillet 2024

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