Contre le stress qui ronge, les bénévoles organisent des ateliers bien-être
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Préserver l'image de soi, c'est important

Pressés par les démarches administratives, la recherche d'emploi, les enfants, les rendez-vous médicaux, les personnes en précarité n'ont souvent plus le temps, et pas assez de ressources, pour entretenir l'image qu'elles ont d'eux-mêmes et qu'elles présentent aux autres. C'est pourquoi, des coupes de cheveux solidaires sont organisées à Souillac (Lot) et des ateliers bien-être se tiennent un peu partout, comme à Angers (Maine-et-Loire) ou La Rochelle (Charente-Maritime). A Villejuif, les bénévoles mettent en place des séances de soins et de bien-être avec Marielle, une esthéticienne professionnelle au grand cœur qui donne quatre heures de son temps tous les mois au comité de Villejuif.

« J'ai l'habitude de m'occuper des autres, de ma mère qui est malade et de mes deux enfants, mais je m'oublie au passage, confie Ruth, 34 ans, totalement détendue. Sans papier pour le moment, je ne peux pas travailler. Chaque soir, je me demande comment sera la journée du lendemain... » Pour ce soir, la jeune femme originaire du Congo sait qu'elle va bien dormir : « Parce que Marielle s'est bien occupée de moi. » Il faut dire que Marielle lui a prodigué près d'une heure de soins du visage et de massages de la tête, des épaules, de la nuque et des mains.

Des yeux qui brillent

Cet atelier a tout de suite rencontré un grand succès. Ces instants de détente sont très appréciés par les personnes qui luttent au quotidien pour ne pas se faire engloutir par la précarité. « Quand elles ressortent, elles ont les yeux qui brillent », souligne avec fierté Brigitte, responsable du comité local du Secours populaire.
 
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Le chiffre
59 %
des personnes percevant au maximum 1200 euros par mois déclarent « ne pas pouvoir prendre soin de leur apparence ». C'est 20 points de plus en un an.
(Source : Baromètre Ipsos/Secours populaire 2022)
 
Guerre en RD Congo : « Ne pas agir était impossible »

La guerre meurtrit à nouveau la région du Nord-Kivu, en République démocratique du Congo, depuis la résurgence de la terrible milice M23. Afin de soutenir les populations, notamment celles des pygmées, un programme d'aide d'urgence est conduit auprès d'orphelinats ; et dans un camp de déplacés à Kanyaruchinya, comme l'explique dans cet entretien Vicar Batundi Hangi, coordinateur du FDAPID, le partenaire du Secours populaire.
 
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Les Villages Copain du Monde méritent bien leur nom

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Convergence numérique n°106 - Mai 2023

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