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Les vacances, du bonheur qui fait grandir
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Les bénévoles du Secours populaire envisagent la solidarité comme une expérience humaine : s'il faut parer aux besoins urgents des personnes en situation de pauvreté - se nourrir, se loger, se vêtir, se soigner -, il ne faut en aucun cas renoncer à la part de rêve, aux nourritures de l'âme. Les vacances permettent de rompre un temps avec le poids d'un réel marqué par les privations et le stress, de découvrir et se redécouvrir, reprendre souffle et confiance en soi, en l'avenir. Elles sont pour le Secours populaire une absolue priorité, a fortiori dans un contexte social durci par la crise.
Lorsque les précarités s'aiguisent, les personnes renoncent à tout ce qu'ils imaginent être un trop grand luxe pour elles, un droit auquel elles ne peuvent prétendre. Les bénévoles s'évertuent à les convaincre du contraire : c'est justement parce que la vie les malmène qu'elles doivent vivre des temps de vacances, prendre leur part de bonheur.
Des trésors d'imagination
Le Secours populaire déploie des trésors d'imagination pour faire partir enfants, familles et personnes âgées. Séjours familiaux en centres de vacances ou projets sur mesure, départs collectifs de plusieurs familles, départs des enfants en colonies de vacances ou dans les villages « Copain du Monde ». Et pour celles et ceux qui, malgré ces efforts, ne partiront pas, les bénévoles organisent des Journées bonheur pour s'évader, des Journées des oubliés des vacances pour se fabriquer des souvenirs.
Ces dernières années, les familles de vacances - des familles qui accueillent bénévolement un enfant lors des vacances sur leur lieu de vie ou de villégiature - s'affirment à nouveau comme des chevilles ouvrières de notre campagne « vacances ». Ainsi, sur l'île de Ré, Reine et Pascal Potier accueillent Eba, un petit Parisien de 9 ans, pour la troisième année consécutive. Tous trois tissent des liens et cultivent du bonheur qui fait grandir. |
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