Précarité et souffrance étudiante
Il y a bientôt un an que le premier confinement se mettait en place. Depuis, la situation des 3 millions d’étudiants que compte la France n’a fait qu’empirer. La fermeture des universités et des restaurants universitaires, la fin des petits boulots, le manque de matériel informatique… sont autant de difficultés qui s’accumulent et qui rendent la vie étudiante extrêmement précaire.
Nombreux sont ceux qui ne font plus qu’un ou deux repas par jour, comme en témoigne Mélanie, étudiante à Paris VIII, lors d’une distribution alimentaire faite par le Secours populaire. Pour beaucoup, l’équation est simple : plus de travail, plus d’argent et plus de nourriture et parfois le risque de perdre son logement.
Dans de telles conditions, comment se concentrer sur ses études et envisager l’avenir sereinement ? Dans de nombreuses villes, l’association se mobilise pour les aider : distributions alimentaires et vestimentaires, prêt ou achat de matériel informatique et, également, soutien psychologique.
A Lyon, une quarantaine d’étudiants sont reçus tous les samedis matin pour recevoir une aide alimentaire, à laquelle s’ajoute un atelier de relaxation une fois par semaine. Reportage.
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