Des « Journées bonheur » tout l’été
Habituellement, 40 % des Français ne partent pas en vacances, surtout par manque de moyens.
Cette année ce chiffre risque malheureusement d'être bien plus important. Aggravation de la précarité, isolement, baisse des revenus... autant de difficultés qui vont rendre vitales toutes les initiatives prises cet été par le SPF. Dans ce contexte, les bénévoles font le maximum pour que les familles aux revenus les plus faibles ne soient pas privées de cette bouffée d'oxygène.
« Comme tout le monde, on serre les dents parce qu’on n’aura pas de quoi partir en vacances », récapitule Naïma, femme de ménage en arrêt maladie, dont le mari, magasinier, a connu deux mois de chômage partiel. Comme eux, les personnes accompagnées par le Secours populaire ont très envie de partir, de s’aérer et de tourner la page des souffrances de la précarité, même pour un bref moment.
Des journées à la mer, des visites culturelles
Faute d’autorisations sanitaires, les traditionnels temps forts de l’été seront remplacés par de multiples petites initiatives : journées à la mer, en bases nautiques, aux parcs de loisirs, ainsi que des visites culturelles. En Gironde, « les Journées ‘‘déconfinées’’ des oubliés des vacances » seront locales, en petits groupes.
En Auvergne, pendant les « Journées bonheur », « les familles découvriront des lieux emblématiques de leur département », raconte Nicole Rouvet, secrétaire générale de la fédération du Puy-de-Dôme. La mobilisation est générale et les bénévoles déploient toute leur énergie pour que le plus grand nombre puisse s’évader.
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